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plouf ! à la once again

25 mars 2007

Annonce officielle

Après une union très courte et à peine consommée, le blog ici présent et moi même avons décidé de nous séparer d'un commun accord. En cours de notre mariage, je me suis en effet rendu compte que j'éprouvais encore des sentiments pour mon ancien blog. Je cours donc dans ses bras, abandonnant celui ci en plein désarroi.

See you soon.

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1 mars 2007

Comment se la jouer à la lionel j. et crier that i'm baaack

<I'M BAAAAAAAACK>

Petites vacances tranquilles. Lire écrire musique et cinéma. Au cinéma, la môme, molière et lettres d'iwo jima...et c'est ce bon vieil inspecteur harry qui a trouvé et lacéré mon coeur. La môme, soit dit en passant, c'est bien maiiiis... au risque de me faire lyncher... j'ai pas super aimé. {d'ailleurs, pareil pour volver, vu à sa sortie : j'ai pas tellement aimé et puis j'... merde, les critiques arrivent avec le goudron et les plumes}.

letters_from

Moi qui suis plus sensible encore qu'un ion Cu2+, des larmichettes ont squatté le bord de mes yeux tout au long des deux heures 19 du film {bon peut-être pas au début, j'avais pas encore compris qu'ils allaient tous creveeeeeeer}. Deux ou trois fois, les petites larmichettes, une fois qu'elles aient rassemblé assez de copines, ben elles ont glissé le long de la courbe de mes joues jusqu'à s'écraser lourdement sur mon bras {je mtiens bizarre dans un ciné}. La guerre, c'est encore plus moche que moi. Ca fait mal et ça tue et ça sert à rien sinon à me faire avoir honte d'être humaine et pas ornithorynque. Moi je dis, si un jour je deviens maître du monde, je ferais un gros paquet avec toutes les armes du monde, avec les tanks, les mitrailleuses et les fusils, avec les obus et les missiles, avec les profs de maths, les mines anti-personnelles et les pistolets. Puis zou ! j'enverrais tout dans l'espace, très très loin. Vous me direz, il restera encore les couteaux de cuisine et les lames de rasoir et les scalpels, pasque le mec de chef la recette et le dr. Burp ils en ont besoin. Ben oui il restera ces objets fâcheux. Mais le premier qui fait joujou avec, qui s'amuse à égorger des chatons et à éventrer ses enfants, bah puisqu'il aime tant les armes, il va suivre leur chemin :  ZOU! va te faire enculer chez les martiens connard {ou connasse, on sait jamais, ma mère peut un jour mettre sa menace à exécution}.
Bref, c'est mal de faire la guerre et pour réguler la population terrienne, faisons confiance en la canicule. Et il faut arrêter de la faire arrêter de la faire arrêter de la faire arrêter de la faire tout de suite {message subliminal...hey george, ça marche ?}.
Bref moi je parlais du film. Impeccable, poignant, ça c'est le meilleur film de guerre que j'ai jamais vu, dépassant de trois bonnes têtes platoon et la treizième compagnie. Donc allez-y, courez-y, rampez-y, faites comme vous voulez pour le voir.

En parlant de cinéma, s'est déroulée il y a presque une semaine la cérémonie des césar sans s. Valérie Lemercier m'a faite rire par ses allusions à mon cher petit Michel Denisot, emblème du Grand Journal alors qu'il parle anglais comme un rouleau de sopalin ainsi que sa critique pas du tout voilée de Mathilde Seigner et ses hormones en colère.
Hors, à part Marlène Jobert qui était décidément sublime jeune avec des cheveux courts et une frange, devinez qui recevait un césar d'honneur ?
30 films à moins de 35 ans, encore plus beau que Brad Pitt dans Interview with the vampire, que Clive Owen dans Sin City ou que Jeff Buckley himself. Une chanson des Beatles lui est dédiée {on fait comme si}. J'ai nommé ...Jude Law. Moi jpense que lui, c'est un peu comme un champignon atomique : suffit de rester un peu en sa présence pour être totalement irradié {au cas où il lit, hein, on prend pas de risque : he's like an atomic/cloud mushroom, you stay around him a little and you're irradiated.) Bref, il n'est qu'un {certes formidable} ajout à certaine listes de mon crû, comme "Pourquoi j'aurais du naître plus tôt" et "Pourquoi je veux être actrice". Mais aussi à "Pourquoi je ne peux pas être actrice". Peut être que je vous les retranscriverais un jour.

19 février 2007

Comment préparer son départ

Je pars demain, très tôôt, vers l'inconnu et le sauvage - chez ma grand-mère, comme d'hab'. Pour une semaine. A l'occasion du moment où je faisais mes valises - mon sac, quoi- , et après avoir rangé ma chambre [au bout de deux jours ça m'a saoûlé, j'ai tout foutu en vrac dans un tiroir] [en même temps, si j'avais pas perdu du temps à lire "10 ptits nègres" et "cher inconnu" hier, j'aurais pas eu à faire ça...] [c'est marrant 10 ptits nègres je m'imaginais des petits Maliens tout maigres qui se faisaient massacrer mais bon], mon esprit malicieux m'a dit " eh magui ! si tu te faisais un total  look dans ta valise ?".

Ce qui que toutes les fringues emportées varient de la couleur plum au bordeaux.

Chouette, je vais ressembler à une quetsche géante !

-b-o-n-n-e-s- -v-a-c-a-n-c-e-s- en espérant qu'une poule grippée traîne dans les couloirs du lycée aujourd'hui...

13 février 2007

Comment passer une journée d'étron et en faire un premier article sans la moindre vulgarité.

La matinée (ou plutôt dirais-je "l'avant-aube") avait plutôt bien commencé; j'étais moins en retard que d'habitude, enfin le croyais-je, et je n'avais pas raté le bus. J'étais certes un peu neurasthénique et fatiguée, mais ça devait être Sommeil tentant encore de me revoir - je sais, c'est pathétique comment il s'accroche. En entrant dans le véhicule surchauffé, j'ai bien vu qu'y avait des places tout au fond, mais ras-le-cul pas question de marcher encore et de devoir bousculer les deux gamines jouvencelles néerlandaises qui s'étaient plantées au milieu du couloir comme deux pêchers avec des cheveux. Donc ni deux, ni trois, je m'assied sur l'espèce de promontoire qu'il y a à gauche de l'escalier pour descendre; puis je commence à dormir les yeux ouverts. Maizalors un gras du bide un gros monsieur se présente et veut descendre. Moi même, dans un sursaut de zèle, me lève pour le laisser passer, et sans réfléchir je suis debout sur le promontoire sus-nommé, étroit pour mon grand malheur. Alors que j'y suis, mon esprit abandonne les doux bras de Sommeil pour me hurler : "Putain fichtre mais t'es conne ton QI est de 3 ou je me trompe ?! Descends de là tout de suite, sinon tu te casseras la gueule tu chuteras d'une horrible façon !". Ainsi pensé, le bus freine. J'ai pas bien compris ce qui arriva alors: mes pieds qui glissent, Sommeil qui s'enfuit en courant, mes mains s'accrochant desespérement à la barre métallique qui encadre la porte, ma conscience qui trouve le temps de jouer la touriste ("c'est que c'est haut cette connerie ce promontoire !") et mes chevilles qui se tordent sur le sol du bus, loin, très loin en bas. Comme à chaque fois que je suis gênée/paniquée/honteuse/autre, la température à l'intérieur de ma doudoune michelin fait un petit tour du côté de la météo des tropiques, et pour l'harmonie mon teint vire au "mangue mûre". Le gros monsieur parti, je me rassied comme précédemment, ne retenant décidément aucune leçon et regarde dehors en appelant Sommeil pour qu'il revienne et fasse partir Embarras. Pour faire genre "je ne me préoccupe guère de ce type d'incident malencontreux et bassement terrestre", je souris comme si, modeste et authentique, je trouvais ma chute très drôle et avais hâte de la partager, tandis que je me maudissais avec véhémence.

Je passe l'épisode "comment faire une blague pourrie en évaluation de gym aux agrès (je ne sais si cela s'écrit comme ça, et pour ainsi dire, je m'en fous; c'est trop pfff comme sport) et comment écoper -3 points à cause de ça. Bon nan en fait je veux vous le faire partager. Ya une de mes zamies, pendant l'entraînement, elle avait raté la poutre et s'était assez joliment pris le par-terre (il faut préciser que si elle avait été un homme, elle aurait perdu une bonne partie de sa virilité par la même occasion). Or voilà que pendantl'évaluation, elle rate encore la poutre ! Moi évidemment, mon cerveau étant du modèle économique branché que la moitié du temps, je ne réfléchis pas et lui crie "Fais gaffe chérie, jamais deux sans trois". Hilarité générale étonnante, moins trois points pour ma poire (moquerie -_-).

Puis vient l'heure du déjeuner. Mes compagnonnes de tablée et moi avisons une table avec juste le nombre de places libres qu'il faut, et pour parvenir à ma place, condamnée à passer entre le mur en carton et des dossiers de chaises - ce qui me laisse une marge de 3 micromètres environ. Je me serais bien emparé de ma machette mais je m'avance courageusement et non armée. Un mauvais pressentiment frôle Pif, Paf et Pouf [mes neurones] qui ordonnent à mon larynx d'entonner "eeeuh pardon vous pourriez vous pousser ?" mais trop tard...je... heuum.c'est trop dur, alors je sors le dessin.bandecassegueule

un magnétoscope facétieux avait même mis en marche le mode ralenti, ce qui fait que je me serais bien crûe cuite crue dans un film, en train de chuter avec rien pour m'accrocher vu qu'il n'y avait même pas la place de bouger les bras [pour preuve, y avait tellement pas de place que même kate moss elle aurait pas pu y danser la macarena]. Mon visage a du se contorsionner, genre "noooon je suis en train de tomber " rien que d'en parler j'en ai des taches de sauce sur le pull [normal, en fait, vu que même mon anorak made in michelin - le truc noir informe sur le dessin - rooo ça va j'ai fait le dessin de la main droite alors que je suis gauchère - bref même mon anorak il pu la sauce maintenant].

Voilà, non non non rien a changé...*tchicitchicitchic* je raconte toujours ma vie.

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